
Tu remarqueras que quoi que tu fasses dans la vie, tu as toujours cette sensation que tu ne seras jamais prête. La raison c’est que tu n’es pas prête, JAMAIS.
CQFD, mon côté scientifique ressort, je suis démasquée.
La vie te fait des propositions, un peu comme un immense arbre de décisions, et tu choisis celles qui t’apparaissent les meilleures -ou les moins pires – en fonction de l’instant que tu vis.
Avant, dans diverses circonstances, je me disais que je n’étais pas prête pour les évènements qui m’attendaient. « Je ne suis pas prête à me lancer », « on fait quoi si je me trompe? ». Alors que la vraie question était « je fais quoi si je n’y vais pas? ». Celui qui n’avance pas stagne et c’est encore pire que de reculer. L’immobilisme tue la créativité. Ne crois pas que de choisir de rester sur ton canapé, la tête sous un plaid est la solution, car tu te rendras vite compte de ce que tu as perdu quand ton entourage te fera part de ses projets enthousiasmants.
Aujourd’hui j’ai atteint un âge – pas si grand que ça je t’assure, c’est parce que je suis hyper mâture du coup ça se voit un peu physiquement, mais c’est léger- où je me rends compte qu’il est complètement absurde de me restreindre de tout, tout le temps.
Je me dois d’oser. Je me le dois à même d’abord parce que. Oui cette phrase est terminée, parce que, il n’y a pas plus de raison que cela. Je me le dois à moi même POINT.

La peur de se lancer est saine. C’est normal de se poser des questions quand on est sur le point de changer de vie personnelle ou professionnelle – ou les deux dans le cadre de l’immigration. Je crois sincèrement que la peur est une étape de notre projet – quel qu’il soit- et qu’il nous faut la dépasser pour atteindre notre objectif. C’est à toi de relever le défi et d’oser prendre des décisions, car si quelqu’un les prends pour toi, ta situation ne sera pas satisfaisante. Tu dois oser franchir les limites que tu t’es imposée seule.
Ensuite, je le dois à mes enfants – non en réalité en famille on ne se doit rien mais je développe, poursuis ta lecture. Je me dois de leur montrer que quand on veut quelque chose, on doit se donner les moyens d’y arriver. Qu’il n’y a pas de situation insolvables. Qu’en fois que je me suis fixée des objectifs, je veux les atteindre, j’y réfléchis et je commence mon ascension et si je rate….et bien, j’essaye à nouveau en prenant une autre route. Mon échec fait parti de ma réussite. Atteindre un objectif demande de l’investissement. Si tu n’es pas prête à y mettre le prix alors tu as raison, reste immobile. Puis tu pourras dire si quelqu’un se plante que toi tu n’as pas échoué. Non, toi, tu n’as juste pas essayé. Alors tu pourras toujours du fin fond de ton canapé juger que X s’est fourvoyée, que Y est vraiment sous-payée ou que Z a tout foiré la pauvre, mais je te le dis parce que je t’aime bien, du coup tu es juste devenue aigrie à cause de ton immunologie-dépression de confiance en toi. Oh réveille toi, c’est à toi que tu fais de la peine.

Est-on capable de tout? non, bien sûr que non. Il y a une chance infinitésimale que je sois un jour Présidente de la République – nan, il y a beaucoup plus de chances que je sois despote un jour ailleurs que dans mon petit chez moi….humour, je suis bien trop toute gentille pour ça…re-humour, tu te laisses facilement avoir quand même- et tu as bien raison de t’en réjouir – même si par bienveillance…je dis ça, je ne dis rien. Mais quand un projet est à portée, qu’il te passionne, qu’il te fait vibrer et que tu n’oses pas…tu es comme un soufflé au fromage raté qui s’affaisse quand on ouvre la porte du four, une glace au caramel beurre salé sans beurre salé, une barbe à papa sans colorant, un…j’arrête les métaphores, il paraît que ça peut être lourd.
La confiance en soi n’est pas innée, elle se gagne grâce à l’apprentissage de tes erreurs. En ne tentant rien, tu éteins cette petite flamme fragile – ne la laisse pas tomber, elle est si fragile, être une flamme libérée tu sais c’est pas si facile…pardon, les allégories c’est lourd aussi il paraît.

Sois audacieuse, tente des choses, rates-en, essayes-en à nouveau et n’oublie pas que seule ton opinion sur ce que tu fais compte.
Comme le disait le bon Jean -Cocteau – « le tact dans l’audace c’est de savoir jusqu’où on peut aller trop loin ».
Aujourd’hui c’est vendredi, cette semaine fut interminable et trop rapide en même temps – je suis tellement audacieuse avec le temps…- profite donc bien de ta fin de semaine qui verra naître un article révolté – si j’ai le temps j’entends.
Que ta journée soit inspirée par l’audace, la créativité, la lucidité et la persévérance de celles qui t’ont précédées pour donner un nouvel élan à ta vie.
On se retrouve sur Insta
Enjoy ton vendredi.